Le Français Langue d’Intégration

Les derniers mois ont vu l’arrivée de textes, de décrets et de discours sur les langues (l’anglais en maternelle, le FLI, le CLES et les certifications de l’enseignement supérieur, etc.) qui ne laissent pas notre association indifférente. Nous souhaitons ici nous faire l’écho des dernières informations en notre possession sur la question du Français Langue d’Intégration.

Récemment, le Ministère de l’Intérieur, aidé par un groupe technique de travail, a élaboré un document de référence pour le Français Langue de l’Intégration (FLI) paru fin octobre 2011. Il s’agit d’un décret instituant un référentiel FLI .

Dans le même temps, un décret vient également de fixer le niveau de français attendu désormais des immigrés désirant acquérir la nationalité française au niveau B1, le niveau A1-1 étant requis par le passé.

L’annonce de ce référentiel FLI par le Ministère de l’Intérieurayant provoqué des réactions chez bon nombre d’universitaires didacticiens et sociolinguistes, ceci a mené à une pétition en ligne et des réactions sur des listes de diffusion. Les universités de Paris 3, Paris 8 et Tours se sont les premières alertées.

Par exemple, un texte d’arguments ainsi qu’un manifeste, qui peut être signé en suivant ce lien .

Ou encore une autre pétition ici

Sur le blog de notre ancien Président, Claude Springer, de l’Université d’Aix en Provence, on peut trouver deux points de vue successifs, soulevant des questions scientifiques, en suivant ce lien

En contrepoint, on pourra voir ce décret tel que présenté par Christian Puren, en allant sur ce site

L’Acedle entend informer ses membres des évolutions de la didactique des langues et des politiques linguistiques. A ce titre, elle soumet à l’attention de ses adhérents les débats que ces textes suscitent. Elle encourage chacun à se renseigner plus avant pour se forger son propre point de vue sur la question.

L’Association rappelle qu’elle est attachée à la clarification des modalités de travail sur des projets institutionnels impliquant des universitaires, à la reconnaissance et à la citation de leurs travaux dans le domaine et à la nécessité de mener un débat ouvert et critique pour faire état des avancées et questionnements de tous les domaines concernés sans exclusive.