La didactique des langues étrangères fédère des recherches fondées sur des théories ancrées dans différentes disciplines, qui s’attachent à des contextes variés et portent sur des objets de grande ampleur ou sur des objets spécialisés liés à l’appropriation d’une ou de plusieurs langues par des apprenants et /ou aux rôles de différents acteurs dans la facilitation de cette appropriation langagière.
Les colloques de l’Association des Chercheurs et Enseignants Didacticiens des Langues Étrangères (ACEDLE) sont conçus comme des lieux de débat et de rencontre, où toutes les sensibilités peuvent trouver un lieu d’expression et de confrontation, où les chercheurs peuvent échanger sur leurs travaux en cours à la lumière des avancées dans des secteurs proches.
À la croisée des recherches actuellement menées en didactique des langues et de la formation des enseignants en langue, le colloque ACEDLE 2015 : « Interagir pour apprendre les langues aujourd’hui » se propose d’une part, de dresser un état des lieux des usages de la langue et des apprentissages langagiers dans les interactions pédagogiques et didactiques, en présentiel et/ou à distance, dans les contextes très diversifiés que rencontrent les enseignants de langue. Le colloque propose d’autre part, de faire le point sur l’emploi des corpus d’interactions d’un point de vue méthodologique et d’un point de vue théorique pour penser leur mobilisation dans la recherche et la formation en didactique des langues.
Axes proposés :
1. Les usages de la langue dans les interactions en présentiel et/ou à distance aujourd’hui
La prise en compte du plurilinguisme des apprenants, réelle ou fantasmée, et l’usage croissant des TIC ont-ils un impact sur les interactions langagières dans les dispositifs d’enseignement ?
2. L’appropriation langagière dans les interactions, directe et/ou à distance et contextes d’enseignement/apprentissage
Comment les contextes d’enseignement /apprentissage, conçus pour des apprenants aux attentes distinctes (ENA du primaire et secondaire, public adulte en situation professionnelle, étudiants des centres de langues, étudiants en formation initiale en mobilité, étudiants en langues étrangères dans le secondaire et le supérieur dans leur pays, etc.), qui ont en commun de valoriser les interactions verbales entre apprenants et enseignants d’une part et entre pairs d’autre part , ont-ils des incidences sur les types et les degrés d’apprentissage langagier ?
3. Le recours aux corpus d’interactions dans la formation des enseignants de langue
Quels types de corpus d’interactions sont aujourd’hui utilisés en formation initiale et continue des enseignants en langues ? À quelles conditions les grands corpus complexes d’interactions qui se développent constituent-ils, ou peuvent-ils constituer une ressource pour la formation ?
Interagir pour-apprendre les languesaujourd-hui – Acedle 2015