RÉSUMÉS DES INTERVENTIONS
par Clémence Regaud
La certification en langues dans le cadre du LMD
Obstacles
Projet politique, donc lobbying des enseignants par rapport aux présidents d’universités et aux conseils
Le Cadre Européen
La certification
Travail sur la certification date de 3 ans.
Faire apparaître un ensemble d’a priori, d’idées, véhiculés par des linguistes et des non-linguistes, en particulier :
l’idée que les élèves français sont des monolingues, sont « nuls », ont un gène spécifique qui fait qu’ils sont incompétents en langues, qu’ils ont un cerveau qui ne traite pas cognitivement les choses…
les étudiants scientifiques ne sont pas bons en langue donc on leur fait faire de l’anglais, mais si on veut les certifier, on veut qu’ils soient excellents mais on ne définit pas ce que cela veut dire. Fantasme d’une compétence bilingue. Travail : définir ce que c’est d’être compétent
Cela coûte trop cher.
Former en langue dans les universités, même de lettres, ce n’est pas notre travail. Donc on ne va pas donner d’heures et on se retrouve avec 100 étudiants par cours de langue.
Il faut l’anglais, pour pouvoir faire de la certifications sans dépenser d’argent, il y a le TOIC.
Les didacticiens sont des missionnaires pour trouver des solutions et casser ces représentations et a priori.
La certification n’est pas un but en soi, c’est un projet politique à long terme, et un projet de rénovation politique en langue. Il ne sert à rien de mettre en œuvre la certification si derrière on n’a pas fait évoluer la formation et si on n’a pas les moyens pour faire évoluer la formation.
Pour les universités, différence entre délivrer un diplôme et accréditer une certification.
CLE ou CLES a eu du mal à avancer car l’arrêté qui circule depuis 2000 est un arrêté typiquement diplômant, donc le ministère ne voyait pas pourquoi on voulait de l’argent pour faire une expérimentation. C’est de la recherche-action qu’il faut faire évoluer, de l’innovation, il a fallu un an pour faire accepter les choses.
Aujourd’hui, 2 certifications : le CII (informatique et Internet) et la certification en langue.
Le C2I n’est pas un diplôme, c’est aussi une certification. Argument à utiliser pour faire passer le message. Il faut réfléchir en termes de certification et non en termes d’évaluation et de diplômes.
Faire passer l’idée que pour tout le mouvement du LMD (partout ailleurs on dit « Bologne », les accords de Bologne), les systèmes éducatifs nationaux doivent devenir des systèmes éducatifs européens, européaniser nos formations.
Sur la certification, problème français et européen.
Faire des certifications et rénover les formations en langue c’est forcément utiliser un référentiel européen.
La démarche qualité doit être reconnue au niveau européen.
National et local : problème difficile à gérer au niveau des universités. Le ministère ne décide de rien, on se débrouille… Ambiguïté
Pour la labélisation, besoin d’audit, mais aussi besoin d’autonomie, de liberté.
Est-ce qu’on impose CLE 1 en licence à tout le monde ou pas ?
Financement
La notion de compétence, le Cadre Européen
L’évolution et la rénovation pédagogique doivent tourner autour du CECR, aussi bien au niveau des enseignants, mais aussi au niveau des étudiants.
Définir et catégoriser cette compétence excellente en compétences fonctionnelles plurilingues évolutives, en partant du principe qu’en France aussi on accepte l’idée que tout le monde naît avec un capital plurilingue familial qu’il convient de reconnaître, d’analyser, valoriser, compléter. C’est une construction permanente et évolutive dans le sens d’un portfolio en évolution.
Le CECR est important car il fournit des outils qui existent aussi bien pour le guide de la politique linguistique mais aussi sur le manuel pour relier les formations et les examens au CECR (cf. site du Conseil de l’Europe).
Systèmes éducatifs secondaires
En France , à la fin du primaire, les élèves auront atteint le niveau A1, à la fin du collège, les élèves auront atteint le niveau A2, à la fin du lycée les élèves auront atteint le niveau B1-B2. Ces éléments commencent à se diffuser. Les établissements du secondaire commencent aussi à utiliser le portfolio, dans tous les pays européens. Il faut que cela passe à l’université.
LMD et langues
La certification et le LMD = favoriser la mobilité universitaire (étudiants et enseignants)
Apparition d’un socle commun : compétences transversales TIC et langues
Objectifs de l’Europe : favoriser les parcours plurilingues (1 langue d’origine et 2 autres langues)
Découpler formation/certification. Faire de la certification ne veut pas dire qu’il faut multiplier par 100 le nombre d’heures de formation. A l’université, on a quand même Erasmus, des collègues enseignants invités, l’autoformation guidée, les campus numériques… Il faut travailler sur cet ensemble là et non pas se dire 1 prof = 25 étudiants et on fait la formation, qui est la seule possible pour aboutir à la certification…
La certification des acquis en langue
Proposition nationales LMD BO 2002 Après évaluation du niveau de l’étudiant (L1) la formation propose de manière adaptée un enseignement de langue vivante étrangère et un apprentissage de l’utilisation des outils informatiques.
Par exemple, L1, les étudiants n’ont pas de formation, mais ont un parcours pour
les positionner
faire des mises à niveau
les aider méthodologiquement pour définir par rapport à leur cursus universitaire et professionnel quelles langues ils veulent, quelle est leur majeure, leur langue forte qu’ils doivent mener jusqu’à C1 ou B2, il faut qu’ils sachent combien d’années il leur faut par rapport au niveau d’où ils partent.
Le projet a tourné au niveau de 30 universités, 1500 étudiants qui ont passé la certification, a touché 200 personnels enseignants, avec une formation de ces acteurs au CECR. Sur ces 1500 étudiants, 1/3 droit, 1/3 sciences, 1/3 lettres, intéressant statistiquement (enquête sur 1000 retours)
CLES : B1-B2 et C1-C2
Intégration au LMD, totalement intégré dans certaines universités (obligatoire pour la licence à Strasbourg, reste optionnel à Lyon.
Scénario global général qui vise des compétences de production (pas seulement contenus, QCM…)
Tâches de la vie universitaire : approche transversale interdisciplinaire
Il faut que la mise en œuvre soit facilitée pour tous parce qu’on se rend compte que les universités les plus riches sont équipées de 100 ordinateurs et multimédia.
Situation dramatique car CLE 1 peut être numérisé et donc automatisé, pour le faire passer au maximum d’étudiants, mais avec 100 ordinateurs on ne va pas loin, mais avec les campus numériques et le Wifi, ça va.
Les étudiants ont conscience de l’importance de la formation en langues.
Il faut savoir où en sont les étudiants à l’issue du secondaire, en gros, 30% viennent avec un niveau A1-A2, (dont 10% a A1), 55% sont au B1. Avec une mise à niveau rapide, on peut déjà certifier 50%, seulement 7% à B2.
Evaluation par auto-évaluation style portfolio numérique, et test Dialang sur la compréhension orale et la structure de la langue, sur anglais, allemand et espagnol.
Les scientifiques sont les plus nombreux en B2.
CLES est donc un levier pour la formation.
Il faut essayer de définir l’évaluation de départ, des parcours plurilingues, et les mises à niveau
Expériences de Lyon et Grenoble montrent la nécessité de mixer et varier les dispositifs.
Si c’est intégré, points ECTS et fait partie de l’ensemble
Si ce n’est pas intégré, est-ce qu’on met un bonus pour les amener à faire des langues ?
Suite du projet
Bénévolat jusqu’à présent sur le projet de recherche-action, on doit travailler sur une validation du point de vue institutionnel. Dans 15 jours, la conférence des présidents d’université doit donner un avis à la Direction de l’enseignement supérieur. En décembre, la certification en langue sera présentée au CNECER (instance d’élus représentative). A partir de là il faudra qu’ils prennent des décisions sur la structuration, la pérennisation et les moyens à donner.
La question des salaires des enseignants relève de la responsabilité des responsables de filières langues dans le cadre des plans quadriennaux et des politiques de langues.
Difficulté de mettre en place de Commission de politique linguistique dans les universités.
Faire comprendre aux universités qu’elle ont besoin d’une politique linguistique et d’une politique éducative plurilingue (cursus intégrés…)
Le point de vue de l’Inalco
300 ans, fondée par Colbert, refondée à la révolution « Ecole des langues orientales ».
Article 1 : Les professeurs composeront en français la grammaire des langues qu’ils enseigneront, ces divers ouvrages seront remis au comité d’instruction publique ». Dès le départ l’Inalco était « didacticienne » mais ne le savait pas.
Jusqu’en 1971, rattaché à Paris III, il reste une école doctorale commune avec Paris III, en particulier pour les langues arabes, mais il n’est pas sûr que ce lien subsiste avec les développements à venir.
C’est un institut national, pas une université et il a donc quelques prérogatives, comme le pouvoir de limiter le nombre d’étudiants, de sélectionner les étudiants (ce qu’il ne fait pas). Vocation nationale et internationale, possibilité de passer le concours de cadre d’orient, et donc proximité avec le Ministère des Affaires Etrangères.
On y enseigne 100 langues, toutes ne vont pas au niveau doctorat, certaines proposent seulement une initiation. Sorte de « Musée des langues », l’environnement est plurilingue et pluridisciplinaire (histoire, géographie, économie, sociologie…)
Organisation aréale, les départements sont construits en fonction de cadres géographique.
Chinois, japonais et arabe sont les plus gros départements.
Vieille dame un peu sclérosée, mais des choses sont en train de se faire, Audit du comité national d’évaluation, qui conseille de développer la dimension européenne, notamment pour des étudiants Erasmus qui viennent étudier une langue qu’ils ne peuvent pas étudier dans leur propre pays. Intéressant au niveau de la didactique de voir qu’on doit passer par une autre langue pour construire la didactique d’une langue.
Débat didactique faible voire inexistant dans la plupart des langues.
Manuels produits à l’Inalco, (français fondamental, audiovisuel, un peu de compétences communicatives, grammaire traduction…)
Il est question dans le remaniement européen d’un pôle d’excellence en langues pour la région parisienne, l’Inalco est soumis à une haute demande de rénovation pour assumer cette position.
Tentative de passage de la didactique du FLE, à une didactique des langues
Intitulé de la chaire de G. Zarate « Didactique des langues », et responsable de la filière FLE, poids de légitimité restreint.
Depuis 2003, maîtrise de FLE, la dernière créée en France, mais précurseur « perspective plurilingue et pluriculturelle », a reçu les félicitations du ministère.
Seule base de réflexion pour le M1 et M2.
Originalité
EP « Eléments de description linguistique et sociale des langues de France », on enregistre les mutations européennes de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, la reconversion de la DGLF en DGLFLF. Parcours de découverte des langues de France enseignées à l’Inalco (arabe dialectal, berbère, yiddish, arménien, romani, langues mélanésiennes et polynésiennes.
EP « Situations plurilingues et politiques linguistiques en Europe et dans le monde », entrée très géopolitique, par Paul Tourret, proche d’Yves Lacoste.
EP se situant moins sur la linguistique, pas de description du français, mais plutôt environnement des sciences sociales : « Variations sociolinguistiques et ethnographie de la communication », « Approche ethnographique de la relation au terrain », « Eléments de linguistique française ».
Choix peu communs, pouvant être reprochés comme des manques, mais donnant une couleur particulière à cette formation.
Formation aux nouvelles technologies, et création d’un cédérom.
En cours : débat sur la didactique des langues et LMD, dernière vague, préparation du quadriennal 2006-2009, doivent rendre le dossier été 2005.
Dernières nouvelles
· Le conseil scientifique a accepté la création d’une jeune équipe en didactique, qui s’appellerait si elle est acceptée par le Ministère « Pluralité des langues et des identités en didactique : acquisition, médiation » (Plidam), qui accompagnera la mutation que le Ministère lui demande, passer d’une dynamique aréale à une dynamique disciplinaire. La création de l’équipe de recherche permettrait de disciplinariser des pratiques pour l’instant rattachées à des départements répartis sur une base géographique.
Le M1, former plutôt des enseignants de FLE, mais utiliser l’expérience et l’expertise de la didactique en FLE pour aller vers une didactique dans les langues des étudiants.
Le M2, articuler sur la base d’une bivalence. A la fin d’un M2, les étudiants seraient capables de concevoir des outils pédagogiques à la fois en FLE, mais aussi dans d’autres langues ».
Former des acteurs du plurilinguisme en situation francophone, mais tout cela est encore à définir, les intitulés flottent.
· Sous l’impulsion du CNE, donner une visibilité plus grande à la formation professionnelle en langue. Il y aura 3 grandes aires professionnelles.
Informatique et langues
Echanges internationaux (commerce)
Formation en didactique
Projet de 60 ECTS en didactique des langues à construire depuis la 1 ère année jusqu’en licence et au doctorat. Actuellement 125h et 14 ECTS.
Le point de vue des IUFM
Les enseignants chercheurs dans les IUFM, difficultés à faire de la recherche au quotidien.
Situation de la formation en langues et en didactique des langues dans les IUFM, variable d’un IUFM à l’autre.
Cadre difficile surtout depuis 2 ans (contraintes budgétaires).
Diminution des heures de formation.
Très peu d’enseignants titulaires de langues dans les IUFM.
Très peu d’enseignants chercheurs.
Travail avec énormément de formateurs associés.
Moyens extrêmement réduits
Caen
1ère année (PLC1) : option pour le concours, 70h pour langue et didactique, sur le papier, en fait, 20h de conversation avec des assistants en langue.
En fonction de l’évolution des barèmes de concours (2/3 sur la langue et 1/3 sur la didactique)
2ème année (PLC2) : 40 à 50h langue et didactique, (non obligatoire)
La moitié des stagiaires viennent d’autres filières que les langues.
Selon les IUFM, c’est soit « didactique et langue », soit « didactique ou langue ».
Pour la préparation des concours, il y a aussi de la didactique des langues (1 ère année), en université.
L’oral de langue du concours comporte une épreuve appelée « professionnelle », comptant pour 1/3 des points pour le Capes d’anglais.
Les étudiants ont insisté pour que les horaires consacrés à la didactique augmentent, donc il a fallu réduire les heures de langue.
PLC1, sous forme de cours ou de séminaires sur différents thèmes
PLC2, orientation didactique et pédagogique. Les enseignants chercheurs ont du mal à trouver leur place, leurs interventions consistent surtout à encadrer la formation au mémoire professionnel, obligatoire, pour certains une entrée dans la recherche en didactique, pas toujours en langue.
Pour tous les étudiants étrangers, la formation à l’IUFM génère des ECTS. (100 étudiants étrangers sur l’année à Caen).
Les autres devraient en bénéficier aussi pour une inscription dans une autre université, notamment en sciences de l’éducation, mais il y a un problème de reconnaissance des ECTS en didactique, et 75% des étudiants abandonnent donc la recherche.
La DNL (Disciplines Non Linguistiques)
Difficile car manque de moyens
Parfois envoyés à l’étranger
On ne sait pas comment ça se passe.
L’isolement des enseignants-chercheurs en didactique, sauf dans les IUFM importants avec proximité de laboratoires universitaires reconnus (Grenoble, Montpellier).
Problème d’identification pour trouver ces enseignants sur le portail des IUFM.
1 par site environ, parfois 1 pour 4 ou 5 sites.
Problème de communication, circulation de l’information (colloques…), difficile de créer une synergie.
Rattachements « individuels » à des universités, pas d’équipes.
Quelques labos mixtes
Equipes pluridisciplinaires, le didacticien des langues se noie dans thématiques qui ne lui conviennent pas.
Les thèmes de recherche dans les IUFM
Les systèmes éducatifs
Pratiques de classe : interaction verbale, vidéo, littérature de jeunesse, manuels scolaires
Pôle Apprentissage, notamment multimédia, conceptualisation, vocabulaire
Enseignement (l’enseignant, le travail de l’enseignant dans ses composantes, les pratiques enseignantes, les situations didactiques, les processus d’action des enseignants)
L’évaluation
Le Cadre européen
L’apprentissage des langues dans le primaire
Panel large mais chacun travaille dans son coin et peu d’occasions de rencontre.
Propositions
Renforcer le réseau en émergence des chercheurs en didactique des langues dans les IUFM (reconnaissance et liens avec les chercheurs des universités).
Mieux faire circuler les informations, valoriser.
Contextualiser.
Adossement des masters à la recherche en didactique
Le M2 spécialité Recherche « Diversité linguistique et culturelle : apprentissages, politiques et nouvelles technologies » apparaît dans le cadre d’un itinéraire complet à l’université du Maine, l’université de Tours et bientôt l’université d’Angers, de la licence au doctorat.
Il s’adresse aux étudiants en formation initiale ou continue (enseignants), essentiellement à distance, et co-habilité.
La formation s’appuie sur des équipes de recherche, reflète la diversité des formations à Tours et au Mans.
Constitué de 4 blocs :
1 – 4 UE en présentiel
A et B : UE fondamentales, relevant du tronc commun.
Encadrer et initier les étudiants à la méthodologie de la recherche en sciences humaines
Aborder des problématiques de recherche, sur des recherches en cours au sein de l’université du Maine et à l’extérieur, centrées sur les apprentissages et la diffusion des langues.
C : Politiques linguistiques (à distance au Mans, en présentiel à Tours)
D : Pratiques de recherche : présenter des recherches en didactique, apprentissage, représentations…
2 – A distance au Mans, en présentiel à Tours
3 – Mémoire : évaluer des capacités à organiser théoriquement une recherche, élaboration en 2 temps :
bibliographie et plan détaillé (avant Noël) ;
rédaction et soutenance.
4 – Censé rendre capable de pratiquer les métiers de la recherche.
Pourquoi une habilitation commune ?
Universités de taille moyenne, n’ont pas la masse nécessaire pour avoir un master recherche autonome.
Plutôt que se diluer avec d’autres disciplines, recherchent la complémentarité des domaines et des compétences avec d’autres universités pour construire un ensemble commun.
Mutualisation des moyens, convergence et complémentarité.
3 domaines de recherche (les directions conjointes de travaux de recherche sont possibles).
Sociolinguistique et questions de politiques linguistiques
Approche socioculturelle
Didactique des langues, avec 2 grandes orientations :
Construction et gestion des compétences plurilingues (Tours/Angers)
Recherche sur les TICE (Le Mans)
28 UE au choix, grâce à l’enseignement à distance
De premiers thèmes de mémoires :
Transferts de compétences d’une langue à d’autres : dans quelles situations, dans quelles conditions ? (didactique intégrée des langues, plurilinguisme)
Les représentations de la francophonie en France
Apprentissage des langues par les enfants
La dimension plurilingue dans la formation des enseignants peut-elle influencer leur pratique dans l’enseignement d’une langue ?
Les langues dans la classe de FLE, en particulier l’anglais dans une classe de FLE à Bombay
La circulation ou non-circulation de la parole dans la classe comme outil pour se comprendre, le statut du silence
La différenciation recherche / pro existe déjà au niveau du M1 (Tours) Le M2 Recherche s’inscrit dans la continuité du M1 et en parallèle avec un M2 pro (des UE du M2 pro peuvent être choisies comme UE libres du M2 recherche)
La formation FLE à l’université du Maine : DU FLE
DU Diversité des langues au primaire
Licence – distance ou présentiel
M1 Didactique – distance ou présentiel (ancienne maîtrise FLE) (70/80 étudiants)
M1 Didactique du plurilinguisme (éveil aux langues en primaire)
M2 recherche – 17 étudiants
M2 pro – 70 étudiants
1 heure de tutorat par UE et par étudiant.
Politique des langues pour les étudiants spécialistes d’autres disciplines
Politique des Langues pour les Etudiants Spécialistes d’Autres Disciplines (secteur LANSAD)
1995 : création d’une Maison des langues et des cultures. Composante de formation elle avait au départ une vocation inter-universitaire mais a finalement été rattachée à la présidence de Grenoble III (problèmes financiers, manque de synergie au niveau des relations inter-universitaires, problèmes de relations internes avec les UFR de langues).
2000-2004 : Christian Degache est chargé de mission pour la politique ouverte des langues, rattaché à la présidence à Grenoble III. Depuis le 01/09/2004, remplacé par Mr Tabuteau puis par Monica Masperi. Ses missions :
coordonner l’offre Lansad ;
mettre en œuvre le CLES (Certificat de Compétences en Langues de l’Enseignement Supérieur) ;
ressouder les universités autour d’un projet « langues » ;
créer une dynamique inter-universitaire (pédagogie et recherche) ;
animer un comité de pilotage interne et inter-universitaire.
2001 : élaboration du contrat quadriennal pour 2003-2006, et prise de conscience des échéances à venir :
le démarrage du LMD, prévu pour 2003 ou 2004, finalement 2004 ;
les nouvelles exigences de certification (les IUFM exigeraient un CLES 2 à la rentrée 2002 ;
les textes du master prévoient de nouvelles exigences concernant l’aptitude à maîtriser une langue étrangère et l’intensification des échanges internationaux. Les universités de Grenoble demandent à faire venir des étudiants étrangers, ce qui augmente la demande en FLE à Grenoble mais aussi dans les pays d’origine ; ifaut aussi préparer les étudiants de Grenoble avant leur départ à l’étranger.
Sous l’impulsion de l’équipe présidentielle, dirigée par Lise Dumasy, ils ont essayé de lancer une dynamique Lansad sur Grenoble.
Premier objectif, intégrer l’équipe nationale CLES, se rapprocher des 5 sites pilotes et devenir le sixième, par le créneau de l’espagnol. Les travaux ont porté sur :
les sujets prototypes d’espagnol ;
la délivrance du CLES 1 par équivalences, qui a permis de monter une convention inter-universitaire ;
l’expérimentation des sujets, en 2003 (phase 2).
Cela a mené à
la rédaction d’un volet inter-universitaire pour les langues, valable pour toutes les universités, sollicité par la conférence des présidents d’universités (désir d’harmonisation) ;
l’obtention d’un financement inter-universitaire pour les langues pour le plan quadriennal (une partie pour chaque université et une partie commune) ;
l’élaboration et dépôt d’un projet régional à la région Rhône-Alpes (INCAPIS), projet Flodi, Formation en Langues Ouverte et à Distance Inter-universitaire.
Mise en œuvre du LMD
Situation floue jusqu’à la rentrée 2004, malgré les sondages, enquêtes, par le biais des formulaires d’inscription, impossible d’anticiper les choix des étudiants. La plupart n’étaient pas au courant que les langues étaient obligatoires pour la validation du master. En septembre, passages dans les amphis d’accueil pour information et avalanche de questions.
Un Cevu se réunit d’urgence le 15/09 pour réagir à la demande, discuter les règles de validation et le choix des langues.
Licence
Augmentation du choix des langues, pour les langues obligatoires et pour les options (2 voire 3 langues), surtout pour les étudiants non spécialistes (lettres, sciences du langage, sciences de la communication).
Risques : butinage curriculaire et utilitaire, tendance des étudiants à s’inscrire en « débutant » pour valider plus facilement.
Obligation de se définir une « langue forte » dès L1, avec l’exigence de validation en master (B2).
Un seul changement de langue autorisé, de L1 à L3, quel que soit son statut.
Pas plus de 3 langues étrangères en licence, sauf parcours pédagogique précis validé par un responsable.
Master
Problème de laisser la possibilité de valider l’aptitude à maîtriser une langue vivante, réglé sur la base de justificatifs.
Licence LLCE ou LEA en université française.
Diplôme de fin d’études secondaires ou licence obtenus dans un pays non francophone.
Certificats de compétence reconnus par l’association ALTE pour les langues européennes, autres associations pour les langues non-européennes.
On attribue les ECTS sans notes, les UE sont neutralisées pour le calcul de la moyenne du semestre.
Le niveau requis en master est B1, au moins pendant 2 ans, il a été revu à la baisse car de nombreux étudiants ont arrêté l’apprentissage de langues pendant 1, 2 voire 3 ans.
Peut-on suivre un cours de langue même après validation ? En principe non, sauf :
Cours hors-cursus, et donc payants.
Si prévu dans la maquette (options d’ouverture).
Peut-on choisir un renforcement en FLE quand on vient pour un Master de Lettres ou de FLE ?
Oui, mais il ne peut pas se substituer à l’enseignement de langue.
Chiffres à la rentrée
Augmentation à Grenoble 1
Baisse à Grenoble 2
Stable à l’INPG
+ 30% d’étudiants à Grenoble 3 (passe de 3500 à 4500)
+ 26% en Licence
+ 500 étudiants en master, la validation a semble-t-il fait baisser la demande
Sciences du langage : 125 inscrits M1 et M2 (FLE), 30% ont fait valoir la validation sur la base d’une licence.
Diversité des langues : anglais, lituanien, portugais, vietnamien, néerlandais, khmer, roumain…
Bilan
Information insuffisante aux étudiants.
Réalisation de plaquettes expliquant les niveaux de référence, utile aux étudiants en didactique qui doivent s’approprier ces notions et s’approprier la formation en langues utilisant les nouvelles technologies (Flodi).
Intervention de Marie-Thérèse Maurer – Université Lyon 2
Détails sur Lyon II permettant d’expliquer les difficultés d’organiser l’enseignement des langues pour les non-spécialistes, en 2003/2004 :
27197 étudiants
835 enseignants titulaires dont 523 chercheurs
920 enseignants vacataires
742 personnels administratifs
4 domaines d’enseignement, 7 facultés, 6 instituts
Enseignement des langues
Pour les spécialistes : à la Faculté des langues, propose 5 langues en licence et master (allemand, anglais, arabe, espagnol, portugais, et italien mais pas d’habilitation à délivrer des diplômes.
Pour les non-spécialistes, avant la réforme, différents endroits :
Faculté de langues (LV1)
Centre de langues (LV1)
Certaines composantes (anglais).
1 langue étrangère proposée en DEUG 1ère et 2ème années, 24h / semestre
Groupes de 40 étudiants, sauf au Centre de langues (25 étudiants)
Allemand, anglais, arabe, catalan, espagnol, hébreu, italien, danois, islandais, norvégien, suédois, portugais
2 modes opératoires :
TD classiques (faculté de langues et certaines composantes)
Autonomie guidée du Centre de langues, permet de mieux gérer l’hétérogénéité : Cours collectifs
Autoformation
Regroupement tutoré
Le FLE a une place à part, au CIEF (Centre International d’Etudes Françaises), enseignement et recherche.
Totalement en marge par rapport au LMD, pas intégré au niveau des cursus, payants…
Cela risque de changer car le FLE devrait appartenir au CLES et donc être intégré au master.
2 opportunités se sont présentées pour faire évoluer la situation :
la nouvelle équipe présidentielle mise en place en 2001
le LMD
Les priorités de la nouvelle équipe : les langues et les TICE, le Centre de langues devient donc l’interlocuteur privilégié, ce qui permet de proposer d’autres modes de fonctionnement et d’élargir le champ d’action.
Centre de Langues
Basé sur le CECR
Structure autonome, composante « à part »
Personnel affecté et non vacataires ou enseignants du 2nd degré
Direction présente et voyante
D’où une crédibilité au niveau universitaire, des champs et moyens d’action. Officiellement, c’est un « Département de formation », car ils ont eu au début le DESS « Acquisition et didactique des langues étrangères », devenu avec la réforme LMD « master 2 pro, Didactique des langues étrangères et TICE ».
Par ailleurs, le Centre prend en charge l’offre de formation en :
langues pour les non-spécialistes (autoformation) ;
didactique ;
TICE ;
formation de formateurs.
Langues et LMD
Permet de monter des projets intéressants en langues
Permet aux étudiants de faire une deuxième langue étrangère dans le cadre de leur cursus universitaire
Augmentation des demandes de mobilité et création d’une UE libre « Préparation à la mobilité », axée sur le socio-culturel, à la demande des étudiants
Une majeure « de référence » et une majeure « associée » de compétence en langues
Possibilité de continuer la LV1 en 3 ème année
Transversalité TICE / méthodologie / langues
Possibilité d’avoir 3 langues au semestre 6 et choix plus large qu’en L1
Le CLES
1999/2000/2001 : certifications transitoires, on part des résultats des étudiants pour accorder le CLES
2002 : silence du gouvernement
2003 : vote un nouveau parcours, prévoit les langues au niveau d’une préparation au CLES, mais la certification n’est pas obligatoire
Nouveau changement avec la création du CLES 2
Le président souhaite que les étudiants quittent la fac avec un socle commun en informatique, en langues, et qu’ils puissent avoir une certification.
Pour mettre en œuvre et concrétiser la certification, création d’un département, « Filtre » (Formation Innovante en Langue de communication, TICE, Recherche et Expression », qui regroupe une partie du Centre de langues et une partie de Sentier (TICE).
Objectifs : croiser la logique du LMD avec celle de la certification, conjuguer les disciplinaires avec les transversales.
Tous les étudiants ne vont pas passer le CLES, ils vont avoir la préparation au CLES. Une inscription volontaire et gratuite est demandée pour passer la certification. Le CLES 2 va être obligatoire au niveau master.
Didactique des langues et LMD
La première présentation : ‘Formation initiale des étudiants en didactique des langues’ fut l’occasion pour M. Narcy-Combes (U. de Nantes), M. Pothier (U. B. Pascal, Clermont 2) et D. Véronique (U. Paris 3) de faire le point sur la situation dans leurs universités respectives. Ainsi à Nantes l’option Didactique des langues proposée aux étudiants de la filière LLCE en L3 est l’option la plus suivie, davantage d’étudiants s’y inscrivant qu’en traduction ou initiation à la recherche en littérature par exemple. Cette formation est organisée suivant deux axes principaux : réflexion théorique et observation de terrain (les étudiants ayant l’obligation de suivre un stage). Le cours est vu comme le lieu de l’articulation entre théorie et pratique. A Clermont-Ferrand, l’objectif de la formation qui propose à la fois de la didactique générale et de la didactique centrée sur la langue repose sur la nécessité de former des généralistes opérationnels sur le terrain, qui soient autonomes et capables d’adaptation. A Paris 3, la mise en place du LMD est l’occasion pour l’UFR DFLE de demander la création de bi-licences LLCE / Didactique du français langue étrangère (en allemand, anglais, arabe, espagnol, portugais, italien) ainsi que Lettres Modernes / Didactique du français langue étrangère. Cette demande est accompagnée d’une demande de création de Masters (recherche et professionnels) ‘Didactique du français et des langues’. Ces demandes proposent l’introduction progressive de la didactique en L et reposent sur la vision de la formation en didactique des langues de l’ensemble des enseignants chercheurs de l’UFR.
Suite à cette présentation certains participants à la journée apportèrent des précisions sur ce qui se passe dans leur université : C. Springer précise qu’à M. Bloch, Strasbourg, le Département de Didactique des Langues bien qu’intégré aux LLCE dès sa création a toujours été un peu marginal. M. Candelier indique qu’au Mans, parce que les propositions faites pour le LMD se sont davantage préoccupées de proposer quelque chose en Master qu’en Licence la Didactique perd des effectifs par rapport à la situation précédente. D. Chini indique qu’à Pau il y a une grande différence entre la situation des étudiants en Langue et en FLE, la didactique n’ayant été introduite dans les études de langue que depuis qu’il y a une épreuve au concours.
Le second thème de la journée : ‘Politique des langues pour les étudiants spécialistes d’autres disciplines’ permit à C. Degache (U. Stendhal, Grenoble 3) et M. T. Maurer (U. Lyon 2) d’aborder l’impact du LMD sur l’enseignement des langues aux étudiants du secteur LANSAD. Ainsi à Grenoble, à l’occasion de la mise en œuvre du LMD depuis la rentrée des règles strictes concernant la façon d’envisager l’apprentissage des langues ont du être votées en CEVU :
1 seul changement de langue est autorisé de L1 à L3 (pour éviter le ‘butinage’ d’une langue à l’autre, et permettre l’acquisition d’une langue forte en prévision des échéances de validation telles que CLES, Master…)
En outre, un étudiant n’est pas autorisé à + de 3 langues étrangères dans le cadre du cursus de L (sauf cas particulier). Des plaquettes pour expliquer les niveaux de référence (par rapport au cadre européen) ont par ailleurs été distribuées aux étudiants au moment des inscriptions universitaires. En outre, un dpt LANSAD a été créé.
A Lyon 2 les langues pour les étudiants du secteur LANSAD sont proposées à la fois dans le cadre de TD classiques et au centre de langues, qui, outre l’autoformation, et des regroupements avec des tuteurs, propose également des cours de langue de communication (avec un maximum de 25 étudiants / groupe). Le centre de langues est une structure autonome, avec des personnels (administratifs / techniques et enseignants) qui lui sont affectés, il comprend également un aspect formation pour de futurs enseignants puisqu’il propose un Master pro ‘Didactique des LV + TICE’, enfin pour mettre en œuvre la politique de certification (à la fois CLES et C2i) l’université vient de créer un dpt qui permettra de faire de la recherche appliquée en didactique, de croiser la logique du LMD avec celle de la certification des compétences et sera chargé d’organiser les passations des certifications.
A la suite de ces présentations C. Springer précisa que l’expérimentation CLES menée en 2003-2004 sur environ 1000 étudiants a permis de constater que le coût de passation était d’environ 40 à 80 euros par étudiant (salles, correcteurs…inclus)
La première présentation de l’après-midi : ‘Adossement des Masters à la recherche en Didactique’ fut faite à 3 voix par M. Candelier U. du Maine), M.T. Vasseur (U. du Maine) et V. Castellotti (U. de Tours) qui expliquèrent qu’afin de pallier aux petits nombre d’étudiants inscrits, leurs universités ont souhaité d’une part demander une habilitation conjointe pour le Master2 mention linguistique et interventions sociales spécialité recherche ‘diversité linguistique et culturelle : apprentissage, politiques, nouvelles technologies’ qui a démarré cette année, d’autre part offrir une partie de l’enseignement à distance. En outre certaines des options offertes dans ce master recherche sont conjointes avec le master ‘pro’. Il y a donc dans ce projet de Master, mutualisation des moyens, convergences et complémentarité ainsi qu’un intérêt commun pour la didactique du plurilinguisme.
D. Delasalle donna ensuite le ‘Point de vue des IUFM’ et rappela que le cadre général y est peu facilitateur pour la didactique en raison de :
contraintes budgétaires
diminution des heures de formation
manque de tradition d’enseignement des langues dans les anciennes écoles normales
et du fait qu’il y ait en IUFM beaucoup de formateurs ‘associés’ (peu d’enseignants titulaires de langues).
Le principal problème vient de la non-reconnaissance de la formation en didactique pour les sortants d’IUFM. En outre la recherche menée en IUFM est assez peu connue et l’information circule mal. D. Delasalle proposa donc de renforcer le réseau en émergence des chercheurs en didactique des langues en poste dans les IUFM, de faire mieux circuler l’info (par exemple à travers le site ACEDLE, ou le portail des IUFM) et de valoriser les recherches contextualisées menées en IUFM.
G. Zarate donna ensuite ‘Le point de vue de l’Inalco’ (Institut National des Langues et Civilisations Orientales et rappela que 100 langues y sont enseignées et que le nombre des étudiants y est limité (les 3 grands départements y étant le Chinois, le Japonais et l’Arabe). L’Inalco est actuellement sous audit du Comité National d’Evaluation qui conseille d’y développer l’aspect européen. En outre, G. Zarate indiqua que dans la plupart des langues enseignées à l’Inalco l’aspect didactique est absolument inexistant, la didactique n’étant jusqu’alors représentée dans cette institution que dans le cadre du FLE. La création d’une maîtrise FLE dans une perspective plurilingue et pluriculturelle, il y a deux ans permet de renforcer la présence de la didactique, les étudiants suivant ce cursus ont en effet l’occasion de fabriquer un CD Rom d’apprentissage du FLE dont des extraits sont présentés sur le site de l’Inalco.
Lors de la présentation suivante ‘Langues et certification’ C. Springer (U. M. Bloch, Strasbourg) fit le point sur la conception et la mise en place du CLES. Il rappela qu’il s’agit d’un projet politique, à long terme ; en outre, la mise en place du C2i (certification en informatique) conjointement au CLES est une chance car elle permet de mieux faire passer le concept de certification (par opposition à diplôme). Le CLES qui souhaite s’inscrire dans une démarche qualité sera reconnu au niveau européen. L’utilisation croissante du cadre européen (avec le Portfolio notamment) permet également de clarifier les choses.
Dans le cadre du LMD, il s’agit donc d’encourager les parcours de formation multilingue, de découpler formation et certification (toutes les compétences acquises par les étudiants, telles que celles acquises en Erasmus, en autoformation, via les campus numériques, dans la famille…).
L’expérimentation nationale menée en 2003-2004 sur environ 1000 étudiants a permis de rassembler des questionnaires (les étudiants étant originaires pour 1/3 de droit, pour 1/3 de sciences et pour 1/3 de lettres) et de constater que les étudiants sont majoritairement conscients de l’importance des langues. Le CLES est donc un levier pour la formation qui implique la nécessité de varier les dispositifs de formation (autoformation, TD ‘classiques’, campus numériques…). La philosophie générale du CLES est qu’il soit intégré à la mise en place du LMD, qu’il propose des scénarisations réalistes de la vie universitaire.
Pour conclure C. Springer indique que la suite du projet implique une prise de position institutionnelle, la CPU doit rendre son avis d’ici 15 jours. En décembre le projet sera présenté au CNESER, puis la DES prendra des décisions sur la suite au niveau national. Enfin les sites cles.u-strasbg.fr et webcles.u-strasbg.fr (accessible gratuitement aux étudiants) permettent de s’informer sur le projet.
La journée d’études se termine par une table ronde sur ‘Le rapport aux sciences du langage dans le cadre du LMD’ qui aborde les thèmes suivants.
Quelle est la légitimité des recherches en didactique des langues (ou quelles perspectives de carrière sont offertes aux jeunes chercheurs) ? Deux cas de figure semblent émerger : en Langues la didactique semble marginalisée (quoique comme le souligne JP. Narcy-Combes la situation ait récemment évolué de façon favorable notamment en anglais, puisque presqu’un tiers des postes de MCF relèvent soit de la didactique, soit de l’anglais secteur LANSAD), en sciences du langage (notamment en FLE) elle est relativement mieux intégrée.
La nécessité de l’existence de revues scientifiques de diffusion européenne est également évoquée.
En outre la nécessité de redonner de la légitimité à la didactique et de l’inscrire dans les sciences sociales est réaffirmée. A cet égard le rôle important de l’ACEDLE est souligné.